Ils n’ont rien. Des claquettes aux pieds, un sac à dos poussiéreux, contenant des couches pour le bébé et quelques tee-shirts. Más ils s’accrochent aussi à une pochette en plastique avec leurs documents d’immigration. C’est leur trésor, leur espoir, la récompense de tant d’épreuves endurées. Jean-Michel Beaudouin, de 28 años, y su compañera Anes, de 26 años, están cerca de una vingtaine demigrants alineados en un centre d’accueil, en una banlieue de la ville texane de Del Rio, non loin du pont international conductor vers le Mexique. Anes tient Jana, leur fillette âgée de 2 ans, qui a les yeux hébétés d’émotion et de Fatiga. La petite serre une peluche, oferta par un voluntario local. Elle ne le sait pas encore, mais l’Amérique vient de lui ouvrir ses bras, en ce 23 de septiembre. De façon confuse et un honteuse, empêtrée dans les contradictions d’une politique migre peu lisible.
Ciudad de 35 000 habitantes, Del Rio manque de charme mais pas d’histoires. Depuis dix jours, elle fait la “une” de l’actualité Americaine, en raison de l’afflux soudain et massif de réfugiés – pour l’essentiel des Haïtiens – ayant traversé le Mexique, puis les eaux basses du Rio Grande, dans l ‘espoir d’une vie force meilleure. Jean-Michel Beaudouin y Anes no abandonaron Haití en 2013. « Il y avait trop de problem et deviolence. Et pas moyen de trouver un boulot quand tu as fait des études comme moi. » La pareja a vécu cinq ans à Sao Paulo, au Brésil, puis a repris la route, passant au Chili, en Colombie, avant de se décider à rejoindre les Etats-Unis. Mais, après avoir passé le fleuve, Jean-Michel et Anes se sont retrouvés dans un camp en plein air, sous le pont de Del Rio. « C’était très major », dit-il, sans détailer. Le bruit, la faim, la chaleur, la crasse.
Lorsque le flux des migrantes llegando a la procedencia de Ciudad Acuña, au Mexique, s’est soudain intensifié, les force locales ont été débordées. Jusqu’à 14.000 hombres, mujeres y niños, por lo que son entasses au soleil, dans le dénuement total. Las imágenes, premios por dron, de ce camp improvisé, digne des catastrophes humanitaires dans le monde sous-developpé, y cautivaron las cadenas de televisión. Mais l’affaire a pris une dimension politique nouvelle lorsque des vidéos sont apparues, el 19 de septiembre, montrant des agent de la police aux frontières, à cheval, faisant barrage auxmigrants de façon menaçante, lanière à la main. La résonance devastatrice de cette sequence a fait écho à un débat plus large, celui sur les discriminations dont sont victimes les Noirs. « C’est vergonzosoa dit Joe Biden, vendredi 24 septembre, après de longs jours de silent. C’est plus qu’embarrassant. C’est dangereux. C’est mal. Cela envoie le mauvais message au monde, le mauvais message chez nous. »
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