Juste une très Große bille, perdue au milieu d’une plaine aride et glacée, ridée de quelques collines. D’une pression sur la gâchette droite de la manette, la bille se met en mouvement, acélère, dévale la pente à une vitesse bientôt hallucinante. La gravité a soudain decuplé. Tandis que la bille attaque la colline suivante, on relâche la gâchette : la gravité revient à lanormal et la bille, par son élan emportée, se retrouve propulsée depuis la crête du paysage.
En multiplicant les sauts, notre bille s’élève de plus en plus haut, mais chauffe aussi : c’est la fricción, contre la terre, l’air ou l’eau. Intervient alors l’autre gâchette de notre manette, la gauche. On la presse, la bille se déforme, s’aplatit, prend l’allure d’un disque. Elle ne saute plus: elle plane. Et prend de la hauteur. Les collines s’éloignent, les nuages se rapprochent, obscurcissent notre vision alors qu’une condensation se dépose sur l’écran. On n’y voit gote, mais on s’en fiche : on vole, enfin débarrassé de la pesanteur, glissant tel un oiseau de metal dans les cieux extraterrestres, avec quelques piqués acrobatiques. On prend tant de vitesse que le mur du son est dépassé dans un boum assourdissant qui rebondit sur des collines désormais invisibles.
Et puis, el silencio. La dernière pointe de vitesse aura emporté le disque jusqu’à percer les nuages. Tout est calme au dessus de cette mer de nuages roses, doucement baignée par la lumière d’un soleil étranger. On voit désormais à des kilometres. Au loin, un monolito colosal prolongé d’un faisceau lumineux bleuté transperce lui aussi l’océan de coton : on prend la direction de cette île mystérieuse, prochaine étape de notre aventure aérienne.
Une heure trente et dix planètes
Cette Große bille, c’est nous, ou plutôt le “voyageur”. Le heroes anonyme d’un périple espacial essentialement poétique, sorte d’abstraction d’Ad Astra (le road-movie spical et intimiste de James Gray), mâtiné d’éléments visual repiques au Kubrick de 2001: l’Odyssée de l’espace et emballé d’astronomie magique, façon Interestelar de Christopher Nolan. Les règles du jeu, elles, évoquent autant les sauts et les vols planés usted tres mignon alas diminutas que la curso en avant tu letra Viaje. Breve, les références no son partout, mais le résultat ne ressemble à rien de connu.
Véritable objet ludique non identifié, ExoOne (disponible a partir del 18 de noviembre en PC y Xbox) sugiera, más que nada, la historia de un astronauta viaje en la ruta en el espacio a bordo de un vehículo extraterrestre avec lequel il ne fait plus qu’ Naciones Unidas En une heure trente, il va planer au dessus des Surfaces de dix planètes, traversant à peu près autant d’emotions.
A la beauté paisible des nuages de Sagan IV succéderont les océans de Nautica, les vents tourmentés d’Obias III or l’hostilité cataclysmique de Sojournus XXIII. A chaque fois, les Australias you studio Exbleative nous surprennent davantage en ajoutant quelques lignes au contrat passé avec le joueur. Ici, il faudra ricocher sur l’onde, là se laisser porter par les courants ascendants, ou encore se servir de la foudre pour recharger son énergie et continuer à progresser jusqu’au prochain monolithe, jusqu’à la prochaine planète.
Des paysages comme des bugs informatiques
C’est sur Darwin III, aux deux tiers du voyage, qu’ExoOne prend son virage le plus inattendu. Finis les paysages aliens vaguement familiers: una laguna turquesa y rassurante fait place à d’étranges architectures que l’on croirait nées d’un bug informatique plutôt que des loisuniversales de la physique.
On approach ainsi des rivages d’îles trop géométriques pour être honnêtes, gros cubes troués façon gruyère d’abord sagement alanguies au bord de l’eau, puis s’élevant de façon grotesque verse des sommets inatteignables. Pour la première fois, on remarque que le jeu ne nous laisse pas aussi libre de nos mouvements qu’on le pensait, alors que la caméra prend doucement le contrôle, guidant notre consider verse verse des paysages de plus en plus hallucinants, comme pour souligner l ‘absurdo del panorama ‘glitché’.
Soudain, dans le ciel de Darwin III, on est pris d’un sentiment presque coupable : celui d’être un voyeur, voire un tricheur, surpris dans le hors-piste d’un monde pas tout à fait terminé, pas tout à fait voulu par ses creadores. Comme si, derriere le rideau de nuages, on avait aperçu les pieds du magicien d’Oz.
Ce sentiment ne nous quittera plus : qu’est vraiment ExoOne ? Est-ce un viaje intersidéral, un prototipo de jeu video, una simulación fuera de control ? En s’interroge. Et, en attendant de comprendre, en avión.
L’avis de Pixels
En un objetivo:
- Dix planètes et autant d’hallucinations;
- La puissance de cette rêverie poétique ;
- Les sensaciones manette en main.
En un moins aimé :
- La camera s’égare parfois ;
- 1 h 30, c’est très court (más Un boleto para el espacio. de Kad & Olivier n’est pas plus long);
- Les influencias vraiment flagrantes.
C’est plutot pour vous si :
- Vous avez the Xbox Game Pass suscripción (le jeu y est gratuit);
- Vous avez aimé ne rien comprendre à la fin de 2001: la odisea del espacio;
- Vous avez fait du frisbee au collège et voussureez grave.
Ce n’est plutôt pas pour vous si :
- Vous n’avez pas de coeur ;
- Vous n’avez pas d’âme ;
- Vous n’avez pas de PC ni de Xbox.
La nota de píxeles:
Seis Anneaux de Saturne sur 7.
“Hipster-friendly coffee pioneer. Friendly creator. Award-winning analyst. Writer. Food scholar. Cozy couch potato. Internet ninja.”